Michel Douce, patron armateur du Bugaled-Breizh, chalutier naufragé en 2004, et son épouse assignent l’Etat en justice. Ils reprochent à la Cour d’appel de Rennes d’avoir « ou dénaturé ou écarté des pièces du dossier d’instruction ».
Michel Douce patron du Bugaled Breizh, chalutier qui a fait naufrage le 15 janvier 2004. | Béatrice LE GRAND
Les faits concernent la présence sur les lieux du naufrage qui a fait cinq victimes, le 15 janvier 2004, de deux radeaux de survie. « Les juges n’ont pas pris en compte les auditions des plongeurs anglais qui disent avoir coulé le radeau lors de trois dépositions différentes. Un radeau rouge vu par un chalutier bigouden a été coulé par un plogneur anglais. Il y avait un autre radar orange et noir appartenant au Bugaled Breizh. Or lors du renflouement en juillet, le deuxième radeau du Bugaled a été retrouvé intact dans son caisson. »
L’assignation déposée par l’armateur met en avant ce qu’il estime constituer des incohérences. « La piste des radeaux a été ignorée depuis le début », déclarent Michel Douce et son épouse.
Bugaled Breizh. L'armateur Michel Douce assigne l'Etat en justice
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